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Organisation et fonctionnement

Le rôle de l’AADJ

L’AADJ est la structure juridique qui supporte le CDJ et en assure le fonctionnement. Elle est constituée en ASBL et est composée d’une assemblée générale, d’un conseil d’administration, d’un bureau et d’un secrétariat général. Les membres fondateurs de l’AADJ sont des médias ou associations de médias, parmi lesquelles les associations professionnelles des journalistes (AJP) et celles des éditeurs. Le pouvoir de décision est partagé équitablement entre les représentants des éditeurs de médias et ceux des journalistes. L’AADJ est l’interlocutrice, notamment des pouvoirs publics, pour les questions institutionnelles.

Le CDJ n’a pas de personnalité juridique propre. Il est le bras opérationnel de l’AADJ et est notamment l’interlocuteur du public pour les questions de déontologie journalistique. Il exécute les missions confiées par le décret qui le reconnaît. La composition des deux instances est différente ; seule une partie des membres du CDJ le sont aussi de l’AADJ.

Fonctionnement

Le Conseil de déontologie journalistique est composé de 20 membres effectifs et 20 suppléants représentant les métiers des médias (éditeurs, rédacteurs en chef, journalistes) et la société, hors médias (associations, universités, juristes…). Il se réunit une fois par mois environ. Ce n’est pas un tribunal, mais une autorité morale.

Le Conseil de déontologie journalistique a pour fonctions :

  • l’information sur la déontologie journalistique ;
  • la recherche d’une solution amiable entre plaignants et médias ou journalistes (ombudsman) ;
  • l’autorégulation de la profession journalistique (avis, décisions, directives et recommandations).

Le CDJ reçoit les dossiers de plainte, les étudie et rend une décision à leur sujet, selon une procédure précise. Le Conseil peut aussi s’attaquer d’initiative (autosaisine) à l’étude d’un thème, d’un cas ou d’une pratique journalistique qui constitue à ses yeux un enjeu en matière de déontologie. Dans certains de ces cas, il peut émettre un avis à portée générale. Le Conseil contribue ainsi à renforcer la déontologie tant dans sa conception que dans sa mise en œuvre.

Enfin, le CDJ peut être sollicité par d’autres instances, comme le Conseil supérieur de l’audiovisuel, les cours et tribunaux, le Conseil d’Etat ou toute autre autorité chargée d’une mission de service public. Son travail est préparé par son secrétariat général. Celui-ci a aussi pour mission de favoriser la recherche d’une solution amiable entre celles et ceux qui s’estiment victimes d’un manque de déontologie et le média et/ou le journaliste concerné.

Financement

L’AADJ est financée moitié par les éditeurs de médias, et moitié par les journalistes, via leur association professionnelle (AJP). Les premiers cotisent suivant la taille de leur rédaction, les seconds contribuent sur base du subside que leur association reçoit de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Communauté germanophone pour financer les travaux du Conseil de déontologie. Le décret du 30 avril 2009 prévoit un financement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de 80.000€ indexables, celui du 25 mars 2013 un financement de la Communauté germanophone de 5.000 €. En 2020, les contributions des uns (éditeurs) et des autres (pouvoirs publics) ont été revues – paritairement –  à la hausse, de manière à donner au Conseil les moyens de remplir ses missions. Aujourd’hui, indexation comprise, l’AADJ dispose d’un budget annuel de 340.000€.

AADJ & CDJ
Résidence Palace, bloc C
Rue de la Loi 155 bte 103
1040 Bruxelles

tél: 02/280.25.14

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