Réunion de février (1) au CDJ : 1 plainte non fondée (RTBF)
7 mars 2022
Le Conseil de déontologie journalistique a adopté un avis sur plainte lors de sa première réunion de février. La plainte a été déclarée non fondée (RTBF)
La plainte, déclarée non fondée(20-32 UPFF, ARRF & AAD c. A. V. / RTBF (#Investigation)), visait un reportage d’« #Investigation » (La Une) consacré aux coulisses du cinéma belge francophone (« L’étrange affaire du faux Magritte »). Les plaignantes reprochaient à l’émission de présenter des informations biaisées, inexactes et non vérifiées, déploraient le parti pris du journaliste dont auraient notamment témoigné le choix des protagonistes et le vocabulaire utilisé. Rappelant que l’art. 9 du Code de déontologie donne aux journalistes une pleine liberté dans le choix de leurs interlocuteurs, le Conseil a noté qu’il relevait de la liberté rédactionnelle du journaliste de considérer le témoignage des parties à l’origine de l’action judiciaire contre les organisateurs des Magritte du cinéma comme utile pour découvrir les étapes de financement d’une production cinématographique et de sa distribution. Il a constaté que les informations diffusées résultaient d’une analyse sourcée de l’affaire et que l’émission rendait compte des versions de chacun, sans en privilégier aucune et sans parti pris, en en tirant néanmoins légitimement les constats qui s’avéraient établis à l’issue de l’enquête. Il a également considéré que le ton employé dans le commentaire du reportage n’était ni problématique ni de nature à soulever des enjeux déontologiques dès lors que les termes utilisés, qui résultaient de la perception qu’avait le journaliste des situations observées à partir des sources et des documents dont il disposait, n’étaient ni exagérés ou stigmatisants.
Début mars, 41 dossiers de plainte étaient en traitement au Conseil de déontologie journalistique.