Relations avec les publics
Depuis 2021, la Fédération Wallonie-Bruxelles finance des projets de visibilité AADJ/CDJ, pour d’une part améliorer la visibilité et la renommée de l’instance auprès des journalistes, des médias et du grand public, et d’autre part pour (re)tisser des liens de confiance entre ceux-ci. L’AADJ s’est ainsi engagée à concevoir pour la période 2021-2024 un outil d’intelligence artificielle permettant une analyse rapide et pertinente de la jurisprudence du CDJ, des outils d’aide en ligne pour les médias, rédactions et journalistes, une campagne de communication destinée au grand public et des outils destinés à familiariser les journalistes débutants à la déontologie.
LE CDJ LANCE SA PREMIÈRE CAMPAGNE VERS LE GRAND PUBLIC POUR (RÉ)AFFIRMER LE LIEN ENTRE DÉONTOLOGIE JOURNALISTIQUE ET INFORMATION DE CONFIANCE
© AADJ/CDJ X 87SECONDS
Le Conseil de déontologie journalistique, instance d’autorégulation de la profession en Belgique francophone et germanophone, a lancé le 8 avril sa première campagne de notoriété à l’intention du grand public. Le CDJ veut le faire savoir : avec ses membres, il veille au respect de la déontologie journalistique pour garantir à toutes et tous une information digne de confiance.
A l’aube de son 15ème anniversaire et du quintuple scrutin électoral, le Conseil de déontologie journalistique envoie un message clair vers le public : informer, c’est un métier ! On ne s’improvise pas journaliste comme on ne se revendique pas média d’information sans engager sa responsabilité. Les journalistes et les médias ont ainsi une déontologie professionnelle à respecter, dont les principes sont repris dans le Code de déontologie : informer dans le respect de la vérité et de manière indépendante, agir avec loyauté et respecter le droit des personnes. Et, lorsqu’ils s’impliquent dans l’association qui structure l’instance d’autorégulation, ces journalistes et ces médias prennent l’engagement non seulement de veiller à leur respect, mais aussi de répondre devant le CDJ des éventuels manquements signalés, et d’améliorer leurs pratiques si nécessaire.
L’erreur, en journalisme comme ailleurs, est humaine et donc possible. Titre trompeur, illustration stigmatisante, cadrage insuffisant lors d’une interview en direct… ? Le CDJ répond – gratuitement – aux interpellations du public : demandes d’information, demandes de médiation et plaintes. A l’interface du public et des rédactions, le CDJ n’est pas un institut de « fact-checking », un organe de contrôle ou encore un tribunal : c’est une autorité morale, composée de représentants de la profession (éditeurs de médias, journalistes, rédacteurs en chef) et de la société civile (issus des secteurs académique, juridique, associatif…), qui « dit » la déontologie journalistique, traite les cas particuliers au regard de celle-ci et informe à son propos. A l’instar des autres « conseils de presse », omniprésents en Europe, le CDJ est une instance à la fois professionnelle et indépendante, qui est organisée et financée par les médias d’information et journalistes de Belgique francophone et germanophone.
La campagne radio et télévision réalisée par l’agence 87seconds et financée par la Fédération Wallonie-Bruxelles est diffusée par l’ensemble des éditeurs de l’audiovisuel membres. Elle est un moyen pour ceux-ci de signaler leur engagement pour une information de qualité déontologique. Cette campagne fait suite à l’intégration de la « marque » CDJ sur les sites web de tous les médias membres, qui recouvrent la quasi-totalité du paysage médiatique belge francophone et germanophone. La dernière étape de cette mise en avant sera prochainement visible en presse écrite.
« Le journalisme, c’est plus que produire du contenu et le diffuser. C’est aussi vérifier ses sources et les protéger. Aller sur le terrain, et y retourner. Recouper les informations et les comparer. Mais l’erreur est humaine… C’est pourquoi le CDJ veille au respect de la déontologie journalistique : pour vous garantir une information digne de confiance ».
Qu’attendent les journalistes du CDJ ?
Cette question, vaste mais essentielle, le Conseil l’a posée aux principaux intéressés par le biais d’un questionnaire en ligne diffusé en mai 2022 via les médias, l’AJP, les écoles de journalisme et les sociétés de services pour indépendants. 214 journalistes aux profils divers et variés ont ainsi répondu aux questions ouvertes et fermées du CDJ, posant le bilan, donnant leur avis et suggérant les améliorations qu’ils souhaitaient voir quant à l’autorégulation journalistique. Si l’on devait résumer les résultats de cette enquête en une phrase, ce serait la suivante : le CDJ est une instance utile et légitime aux yeux des journalistes… mais selon eux trop peu connue du grand public (et parfois de la profession elle-même) ! Ce sondage inédit confirme par ailleurs le rôle de premier plan du Conseil dans la qualité – déontologique – de l’information et le dialogue des médias avec les publics.
Outil de jurisprudence
Cet outil de jurisprudence vous permet – journalistes, médias, tous publics – de trouver les premières réponses aux questions déontologiques que vous vous posez sur un article du Code, un cas particulier, une pratique journalistique spécifique… Il offre plusieurs filtres possibles qui vous aident à parcourir ou investiguer la jurisprudence de l’instance emmagasinée depuis 2010. Le secrétariat général reste bien entendu à votre disposition pour tout éclairage direct ou complémentaire via info@lecdj.be.
Cette interface a été développée par le CENTAL, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.