Bienvenue sur le site du Conseil de déontologie journalistique (CDJ) !
Sommaire
Pourquoi vous retrouvez-vous ici ?
Si vous vous trouvez sur cette page, c’est parce que vous avez cliqué sur le logo du CDJ à partir du site web d’un membre de l’Association pour l’autorégulation de la déontologie journalistique (AADJ). Il s’agit de la structure juridique qui supporte le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) et en assure le fonctionnement.
Le CDJ veille au respect des règles de bonne pratique journalistique. Cette instance indépendante est organisée et financée par les acteurs (journalistes, médias) de la profession. Autrement dit, il s’agit de l’organe d’autorégulation des médias francophones et germanophones de Belgique. Le CDJ est composé de représentants des éditeurs de médias, des journalistes, des rédacteurs en chef et de la société civile. Il exerce trois missions principales : information, médiation et autorégulation (il édicte les principes déontologiques et s’assure de leur respect par le biais de plaintes). Le CDJ n’est pas un tribunal mais une autorité morale.
Pourquoi ce logo ?
La présence de ce logo signifie que le membre en question adhère à ce système d’autorégulation professionnel et indépendant et s’engage à respecter les principes de déontologie édictés par le CDJ, qui sont détaillés dans le Code de déontologie journalistique. Ce texte de référence est articulé autour de quatre axes principaux : diffuser des informations vérifiées ; recueillir et diffuser les informations de manière indépendante ; agir loyalement ; respecter les droits des personnes.
Le principe de l’autorégulation est simple : la profession se régule elle-même, pour éviter qu’une autorité extérieure n’intervienne au risque de brider ou de faire pression sur ce que le journalisme a de plus précieux, la liberté.
Le membre vous signale par là qu’il s’est engagé à respecter la déontologie (soit à rendre compte de l’information dans l’intérêt général, de manière indépendante, avec exactitude, honnêteté et loyauté devant le public), à accepter l’avis de ses pairs, à améliorer ses pratiques en cas d’erreur et à publier les décisions du CDJ.
Que faire si vous estimez qu’un média ou un.e journaliste a commis ce qui vous semble être une faute déontologique ?
Toute personne, physique ou morale (institution, association, entreprise…), qui estime qu’une pratique journalistique donnée est contraire aux règles déontologiques peut introduire une plainte au CDJ. Cependant, le Conseil intervient en priorité en tant que médiateur entre les parties concernées par la plainte afin d’aboutir à une solution satisfaisante dans le respect des règles de responsabilité journalistique spécifiques à chaque type de médias.
Plusieurs options s’offrent donc à vous :
1) Contacter le média directement
Contactez en priorité le média et/ou le.la journaliste concerné.e (surtout si le média dispose de son propre service de médiation) pour chercher une solution amiable : correctif, droit de réponse, courrier des lecteurs, opinion…
Si cette médiation « interne » n’aboutit pas ou si elle est impossible par défaut, contactez le secrétariat général du CDJ par mail (cdj@lecdj.be) pour introduire une plainte.
2) Contacter le CDJ
- Médiation préalable
Le secrétariat général du CDJ intervient comme médiateur (ombudsman) soit en début de procédure de plainte, soit en réponse à des demandes spécifiques de médiation sans plainte.
- Plainte
Si cette médiation n’aboutit pas ou qu’elle est impossible, le CDJ examine la plainte au fond et rend une décision à l’issue d’une procédure contradictoire où toutes les parties font valoir leurs arguments (procédure écrite ou procédure orale).
- Demande d’information ou de formation
La mission d’information du CDJ s’adresse tant aux journalistes qu’à l’ensemble des milieux professionnels médiatiques, aux étudiants futurs journalistes et au public.
En cas de question, contactez le secrétariat général du CDJ par mail (cdj@lecdj.be) (ou éventuellement par téléphone : 02/280.25.14).
Le CDJ a mis en place différents outils d’information pour répondre aux questions de ses différents publics : site web, compte X (ex-Twitter), bulletins d’informations, communiqués de presse, outil de jurisprudence…
Le Conseil rencontre également les rédactions, intervient dans la formation initiale ou continuée des journalistes, participe à des débats et conférences sur les questions de déontologie. Si vous êtes intéressé.e, contactez le secrétariat général du CDJ par mail (cdj@lecdj.be) (ou éventuellement par téléphone : 02/280.25.14).
Et si le média n’affiche pas le logo du CDJ ?
Cela signifie que ce média n’est pas membre et ne s’est donc pas engagé formellement à respecter les principes de déontologie édictés par le CDJ, qui sont détaillés dans le Code de déontologie journalistique. Cela n’empêche pas, si ce média fait de l’information, qu’il ait à respecter les principes de déontologie journalistique et que le Conseil puisse dès lors rendre une décision en cas de plainte déposée à son encontre. Toutefois, parce qu’il ne s’est pas engagé formellement au sein de l’AADJ/CDJ, le média ne se donne pas l’obligation de publier les décisions du CDJ le concernant et ne garantit pas à son public qu’il veille à tirer la leçon de ses éventuelles erreurs, à améliorer ses pratiques et à travailler constamment à la qualité déontologique des informations qu’il propose.