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Actualité

Communiqué de presse

Début juin au CDJ : 16 plaintes en traitement, 2 non fondées

En ce début juin, seize dossiers de plaintes sont ouverts au Conseil de déontologie journalistique (CDJ) contre sept médias différents. En mai, le CDJ a rendu son avis final à propos de deux plaintes déclarées non fondées. L’une, introduite par l’artiste Arne Quinze (15-01) visait le JT de la RTBF. L’autre (15-02) portait sur un titre de SudPresse au lendemain des attentats de janvier à Paris.

La première plainte déclarée non fondée (15-01 A. Quinze c. T. Rorive, C. Dauriac et RTBF JT) émanait de l’artiste Arne Quinze dont une sculpture en bois s’était partiellement effondrée à Mons. Couvrant l’événement pour le JT de la RTBF le 28 décembre dernier, le journaliste Thomas Rorive a interrogé le plaignant sur un événement du même genre qui serait survenu sur une autre de ses sculptures en Chine, ce qu’Arne Quinze contestait. A l’appui de ses questions, le journaliste a montré des photos que l’artiste qualifie de confidentielles. Le plaignant reprochait en outre au journaliste d’avoir travesti la réalité et de l’avoir interrogé au dépourvu sans réelle possibilité d’argumenter. Le CDJ a constaté au contraire que le journaliste a présenté les deux thèses en présence et avait déjà pris contact avec l’artiste auparavant. Quant à la confidentialité des photos, elle ne résiste pas à l’intérêt général d’en faire état.

Le CDJ a aussi déclaré non fondée une double plainte (15-02 R. Doria et P. Alberty c. SudPresse) contre un titre de Une de SudPresse publié le 10 janvier 2015. Au lendemain de la mort des deux auteurs de l’attentat à Charlie Hebdo et d’un preneur d’otages, le journal avait titré : Justice est faite ! Le CDJ regrette la tonalité de ce titre et la dévalorisation qu’il induit de l’institution judiciaire mais n’y a pas constaté de faute déontologique ; un média a en effet le droit d’exprimer une opinion. Il rappelle cependant que son appréciation ne porte que sur la conformité avec la déontologie, sans préjuger d’éventuelles considérations morales ou de décence.

Quatre membres du CDJ ont exprimé une opinion minoritaire. Ils estiment que la distinction entre les faits et une opinion n’est pas suffisamment marquée par le journal, l’affirmation Justice est faite ! n’étant par ailleurs nullement développée ailleurs.

Début juin, 16 plaintes sont en cours de traitement au Conseil de déontologie journalistique

Avis 15-01

Avis 15-02

AADJ & CDJ
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1040 Bruxelles

tél: 02/280.25.14

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