Communiqué de presse

En janvier au CDJ : 2 plaintes fondées, 3 non fondées

En janvier 2016, le CDJ a déclaré deux plaintes fondées. L’une visait La Dernière Heure, l’autre SudPresse. Trois autres plaintes, dirigées contre L’Avenir, SudPresse et Trends-Tendances, ont été jugées non fondées.

La première plainte fondée (15-33 X. et Y. c. G. Fusillier / SudPresse) visait un article consacré à Mme Michelle Martin qui mentionnait des informations concernant deux de ses enfants. Or ceux-ci ont été autorisés à changer d’identité afin d‘échapper au climat haineux que la société continue de développer envers Mme Martin et M. Dutroux. Le CDJ a estimé que es informations diffusées portent indument atteinte à la vie privée de ces enfants et mettent leur intégration dans la société en danger.

L’autre plainte fondée (15-38 Divers c. D. Haine / La Dernière Heure) porte aussi sur un enjeu d’identification. Relatant un fait divers, le journaliste avait mentionné l’identité d’un autre délinquant multirécidiviste mais indirectement concerné, et le nom de la rue où il habite. Ces précisions, dommageables pour cette personne et sa famille, n’apportent aucune plus-value d’intérêt général.

La première plainte considérée comme non fondée par le CDJ (15-31 S. Somers c. C. Flament / L’Avenir) visait des commentaires critiques envers une avocate de la défense dans un compte-rendu de procès d’assises. Le CDJ a rappelé que la chronique judiciaire inclut une marge d’interprétation par les journalistes du dit et du non-dit en audience. Le contrat avec le public est clair. Les journalistes sont autorisés à émettre des opinions et des hypothèses si elles sont distinguées des faits.

Une deuxième plainte jugée non fondée (15-35 T. Deurwaerder c. Trends-Tendances) mettait en cause un article critique envers la création par un adolescent d’un site de contacts entre voisins. Le CDJ a rappelé, si besoin en est, que « Aborder un sujet avec un regard critique est une démarche pertinente pour les journalistes. Cela n’équivaut pas à du parti-pris. »

Enfin, dans un dernier dossier (15-39 X. c. A. Calarco / Sudpresse), le CDj a conclu que les éléments d’identification d’une personne auteur de faits de mœurs sur son fils n’étaient pas fautifs ; ils ne permettaient pas de reconnaître cette personne.

Fin janvier, 13 plaintes sont en traitement au Conseil de déontologie journalistique.

Plainte 15-33

Plainte 15-38

Plainte 15-31

Plainte 15-35

Plainte 15-39

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